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Les Gabares

DES BATEAUX D’ANTAN


Les deux gabares à passagers de l’entreprise, fleurons de la flotte, ont été construites sur des plans identiques à celles qui transportaient des marchandises au XIXe siècle.

Qu’est-ce qu’une gabare ? C’est un bateau à fond plat. Les bateliers doivent s’adapter à leur rivière et le Lot comporte des barrages, des chaussées dit-on en langage fluvial. Il a fallu construire des embarcations très peu profondes pour passer ces barrages. Le tirant d’eau de ces bateaux, c’est-à-dire la partie immergée de la coque, n’est que de 70 cm.

L’autre spécificité c’est le mât. Il ne portait pas de voile mais une longue corde de chanvre, attachée tout en haut et tendue jusqu’à la berge, c’est le système du halage.
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« LE COMTE DE LAPOPIE »


Cette gabare est la première à avoir été mise en navigation sur le Lot pour transporter des passagers, 70 pour être précis. C’est un chantier français qui a été sollicité pour mener à bien ce projet de reconstitution historique. En voici les caractéristiques techniques :

Longueur : 16,00 mètres
Largeur : 4,00 mètres
Tirant d’eau : 0,70 mètres
Moteur thermique : diesel 85 CV
Matériau : polyester et bois
Construction : 2011
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« LE BARON DE CARDAILLAC »


Fabriquée sur base de plans historiques du XIXe siècle, cette Gabare permet de transporter 75 passagers.  Son moteur moderne donne le choix au Capitaine de naviguer en mode thermique ou électrique, laissant ainsi aux passagers le loisir d’écouter les bruits de la rivière. Cette Gabare présente les caractéristiques techniques suivantes :

Longueur : 17,00 mètres
Largeur : 4,00 mètres
Tirant d’eau : 0,70 mètres
Moteur hybride : diesel 85 CV et électrique 15 KW
Matériau : polyester et bois
Construction : 2013
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« L’ACANTHE »


La gabare Acanthe est une reconstitution de celles qui naviguaient autrefois sur le Lot. C’est une association de passionnés de bateaux anciens qui a construit cette réplique. On remarque notamment une barre franche à l’arrière. C’était une solide rame en bois longue de 20m qui pivotait pour diriger le bateau. Le Capitaine marchait sur le pont de droite à gauche pour l’orienter.

Aussi, un mât portait une grosse corde de chanvre pour le halage de la gabare ou soutenait une grande voile carrée que l’on ne pouvait utiliser qu’en vent arrière pour ne pas déstabiliser l’embarcation.

Cette reconstitution est aujourd’hui au Port fluvial de Bouziès afin que chacun puisse toucher du doigt un morceau d’Histoire de notre rivière Lot.
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HISTOIRE DE LA NAVIGATION SUR LE LOT


Les premières gabares qui ont navigué sur le Lot étaient construites en amont de la rivière et démantelées en aval car on ne savait pas remonter le courant. Est arrivé ensuite le système du halage, des mâts ont été installés sur les bateaux et des chemins longeant la rivière ont été construits, les fameux chemins de halage. La navigation a été sécurisée, les bateliers se sont professionnalisés et les gabares solidifiées. Selon leur taille on parlait de batelet, de gabarot, de passe-cheval, de macalet ou de grand bateau.

La voie fluviale était l’axe principal de commerce. Les bateliers descendaient jusque Cahors et parfois jusque Bordeaux nos productions locales comme le charbon, le bois, le fromage, les châtaignes, la noix ou bien sûr le vin. Et ils remontaient les précieuses denrées des colonies comme le sel, les épices, les agrumes… et la morue !

On l’achetait à Bordeaux par sacs entiers la morue. Ces sacs étaient attachés au gouvernail et au fil du voyage, la morue se dessalait dans nos eaux douces. Il en a été tellement ramener de la morue que c’est devenu une spécialité gastronomique du pays : « L’estofinado ».
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